Le ministre chargé de l’Europe vient s’exprimer en amont ou en aval de chaque ré…



Le ministre chargé de l’Europe vient s’exprimer en amont ou en aval de chaque réunion du Conseil européen. Benjamin Haddad, nouveau ministre délégué à l’Europe est ainsi venu s’exprimer lors d’un débat préalable à la réunion du Conseil européen des 17 et 18 octobre 2024.

Les chefs d’État aborderont des sujets majeurs comme le soutien à l’Ukraine, le conflit au Proche-Orient, de la compétitivité à la suite du rapport Draghi, du défi migratoire, de la COP29 et de la COP16, des luttes contre les discriminations et des défis de politique étrangère qui se posent en Moldavie, en Bolivie ou au Soudan.

Outre nos échanges sympathiques comme en témoigne la vidéo, j’ai pour ma part, en tant que Président de la commission des affaires européennes du Sénat rappelé que les parlements doivent être étroitement associés aux réorientations profondes qui s’annoncent. En effet, la pression politique a augmenté d’un cran à la suite de l’appel d’une majorité d’États membres, dont la France, à modifier la législation sur le retour des migrants irréguliers. Après les Pays-Bas, la Hongrie a demandé une exemption de l’application des règles européennes en matière d’asile et de migration.
J’ai demandé au Ministre ce que compte proposer la France à ses partenaires pour répondre aux défis migratoires? En y étant confronté quotidiennement dans le Pas-de-Calais, je suis convaincu que c’est un défi européen qui appelle une réponse européenne.

Autre défi proprement européen : la compétitivité du marché intérieur. L’instabilité géopolitique transforme nos dépendances économiques en vulnérabilités. C’est ce qu’ont montré les rapports Letta sur le marché intérieur ou Draghi sur la compétitivité européenne ; ceux-ci ne sauraient rester lettre morte.

Le constat est sombre pour l’Union européenne qui ambitionne d’être leader des nouvelles technologies, phare de l’ambition climatique tout en gardant son modèle social. C’est un défi existentiel, pour reprendre les termes de Mario Draghi.

La France, très occupée à rétablir sa crédibilité budgétaire, sort affaiblie par le changement in extremis de son candidat pour la Commission européenne ; elle ne doit pas rester à l’écart.




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