Après s‘être exprimé devant les députés, Gabriel Attal a présenté au Sénat les grands axes de la politique qu’il entend menée en sa qualité de Premier Ministre.
Après l’avoir écouté parler de l’école, d’une réforme portant sur la décentralisation, du pouvoir d’achat des classes moyennes, notre majorité sénatoriale, représentée par Bruno Retailleau, a tenu à s’exprimer en réponse à ces annonces.
Comme notre Président de groupe le soulignait, De Gaulle disait : la politique, « c’est une action pour un idéal à travers des réalités ». Mais la surcommunication supplante l’action : à force de vouloir crever l’écran, la politique en crève. L’opportunisme et le débauchage ne font de bien ni à la démocratie ni à la politique.
Aujourd’hui, nous ne pouvons nous contenter d’ajustements ou de mesurettes. Il faut des principes nouveaux.
Il est crucial que le Gouvernement rende aux Français ordinaires la liberté, une école qui instruise et ne déconstruise pas, le travail, la souveraineté. Les maires aussi doivent retrouver leur liberté, aujourd’hui victimes d’une overdose de normes.
Nous sommes convaincus que la nomination de Gabriel est symbolique : sa jeunesse et son audace évoquent les premiers matins ensoleillés d’un macronisme triomphant, lorsqu’il fallait « penser printemps ». Mais ces jours-là sont loin. Nous sommes en hiver et les crises se multiplient !