Face au chaos migratoire qui menace la sécurité des Français et l’unité de notre nation, l’heure n’est plus aux hésitations et aux demi-mesures. Comme le Sénat s’y était engagé devant les Français, le texte sur l’immigration qui vient d’être adopté est à la fois d’une grande fermeté et d’une grande efficacité.
Pour notre groupe, il était de notre responsabilité de ne pas céder à tous ceux qui prônaient le laxisme migratoire. Cette mission est remplie, notre fermeté a payé. Avec 90% des dispositions sénatoriales validées par la commission mixte paritaire, c’est bien la cohérence de notre projet qui a été préservée, autour de deux grands objectifs :
- Réduire les entrées, avec la limitation des pompes aspirantes (comme le bénéfice immédiat des prestations sociales) et le durcissement des conditions pour être régularisé, séjourner en France ou obtenir la nationalité française.
- Augmenter les départs, en facilitant les procédures d’éloignement et d’expulsion, et en permettant la déchéance de la nationalité française pour les individus binationaux les plus dangereux.
Nous nous félicitons de l’adoption de ce texte, dernière chance de ce quinquennat. Soit la France reprend le contrôle de sa politique migratoire, soit elle renonce définitivement à décider qui peut entrer et qui peut rester sur le sol français.
François-Noël Buffet, qui préside notre commission, a notamment déclaré : « Ce texte fort, traduction des travaux de long terme du Sénat et reprise de l’essentiel du texte qu’il a adopté en novembre dernier, renforce les moyens juridiques dont dispose l’État pour redonner à notre pays la maîtrise de sa politique migratoire. Je ne doute pas qu’il sera désormais endossé par l’Assemblée nationale, et qu’il pourra ainsi être répondu enfin aux attentes des Français de voir l’immigration mieux régulée.«
Néanmoins, il est essentiel de rappeler qu’une réforme de la Constitution sera nécessaire pour permettre un référendum sur l’immigration, et décider de mesures indispensables comme la délivrance des titres de séjours en dehors de nos frontières ou encore l’affirmation de la suprématie de nos intérêts fondamentaux quand ils sont menacés par certaines juridictions, notamment européennes.